La médecine des 5P

La médecine des 5P

Notre société, baignée dans le numérique, tiré de grands avantages du progrès. C’est pourquoi la santé ne fait pas barrage à notre nouveau mode de vie. Réfléchie depuis des années, la médecine des 5P est devenu un projet pour la France. Son objectif est de profiter de l’expansion du numérique pour créer une médecine plus adaptée. Voyons ce qui se cache derrière l’idée de la médecine « prédictive », « préventive », « personnalisée », « participative » et « prouvée ».

Temps de lecture : 4 minutes.

Préventive :

• Déjà active dans une certaine mesure à travers l’intervention de professionnels ou de lobbys, cette pratique nous permette de mettre en place des gestes préventifs.
• Cependant, la prévention est encore limitée pour ce qui est des Troubles Musculo-squelettiques et Risques Psycho-Sociaux.
• Ainsi, bien que cette idée de prévention soit déjà implantée, elle n’est pas encore très performante.

Prédictive :

• La prévention, consiste à avertir sur les risques d’une pratique. Cependant, il faut avant tout avoir conscience des risques des actions. Ainsi, la prédiction, détecte tous les facteurs à risque qui vont nécessiter une prévention.
• En connaissant le plus de paramètre possibles sur un individu, les chances de prévention grandissent. Ainsi, en croisant les pratiques, consommations et habitudes, il sera possible de distinguer fiablement les facteurs à risque.
• Il s’agit d’un travail demandant rigueur et stratégie afin de croiser au mieux les données. Il s’agit tout à fait des compétences des data scientist qui contribuent activement à ce changement de paradigme.
• Maîtriser les facteurs de la vie quotidienne d’un individu, c’est lui assurer une approche des plus adéquate quand à la prévention des risques.
• Afin de prévenir une personne de ses troubles, il faut comprendre qu’une seule cause ne peut être la raison de tous les maux.
• Ainsi, la question à prendre en compte pour le parcours de soin du futur n’est pas la pathologie, mais l’individu.

Participative :

• L’intervention d’un professionnel ne doit pas résulter de douleurs extrêmes.
• En effet, l’idée de médecine participative demande au patient d’être actif dans le soin de son corps. Aujourd’hui les recherches prouvent que le corps est capable et a besoin de mouvement. En effet,  quand la douleur semble le déconseiller, agir passivement sur son corps pour le ménager est une idée dépassée et appartient aux médecines antérieures.
• Ainsi, il est nécessaire de participer à son soin activement, le changement d’environnement ne suffit pas, le patient se doit d’adapter son corps.
• Une questionnement pourrait de dégager, adapter uniquement son environnement et non son corps, n’est-ce pas contre la nature même de l’humain ?
• Le soignant a des connaissances sur le corps, mais le patient maîtrise son propre corps, il est nécessaire qu’il aie connaissance de ses dysfonctionnements.
• La médecine doit devenir un échange transparent, des deux côtés.
  

  

Personnalisée :

• La médecine doit être adaptée à la personne, et non à sa pathologie.
• Il ne faut pas oublier que l’humain est un ensemble.
• Actuellement, le problème réside dans la diversité de traitement propre à chaque spécialiste.
• Nous avons besoin d’un point de vue globalisant. Il ne faut plus se centrer sur la pathologie mais sur le contexte.

Prouvée :

• Jusqu’ici, seule la médecine des 4P suscitait de l’intérêt. Aujourd’hui, un cinquième P a été ajouté, son objectif est d’affirmer que toute cette médecine est basée sur des preuves
• Étant donné que la médecine des 4p a une volonté pluridisciplinaire, il semble important d’évoquer à travers ce dernier P que les pratiques de soins doivent être basées sur la science.
• Les 4P qui apparaissaient déjà peu à peu sur le devant de la scène ont peu à peu poussé à questionner les pratiques médicinales contemporaines. En effet, certaines ne semblent plus valables.
• Ainsi, l’importance de l’esprit critique et du travail de veille est mis en avant, afin de garantir des soins des plus adéquats
• Cet esprit critique doit non seulement faire parti du travail médicinal, mais également chez les patients. En effet, certaines de nos pratiques préventives sont uniquement basées sur des mythes.

Une médecine contemporaine et visionnaire

Ainsi, nous pouvons constater que cette médecine commence déjà à prendre place dans les pratiques médicales. Peu à peu, elle sera la seule vision crédible d’une médecine efficace. Ce sont les progrès numériques qui ont permis d’en arriver à cette avancée théorique. A présent, le travail pratique sera grandement coordonné avec les data scientist. En effet, l’utilisation d’intelligences artificielles semble inévitable pour cette médecine du futur. Non seulement elle est inévitable, mais c’est une réelle aubaine. En effet, grâce aux intelligences artificielles médicales, ce seront de très grandes base de données qui permettront d’établir des progrès de plus en plus proche de l’idéal des 5p. Ainsi, la médecine des 5P, qui n’était composé que de 4 principes va encore rapidement évoluer. Certains praticiens parlent déjà d’un sixième paradigme pour la médecine du futur.

Quelque part, une question semble émerger. N’est-ce pas justement l’arrivée du numérique, capable d’appliquer automatiquement une réponse à une question donnée, qui a fait émerger cette idée d’une médecine plus proche de l’humain que de la pathologie.