L’intelligence artificielle permet de répondre aux diverses problématiques démographiques liées à la santé. Elle contribue à améliorer le quotidien de plusieurs centaines de milliers de personnes. L’intelligence artificielle médicale accompagne et améliore de nombreuses vies à travers le monde.
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Depuis l’arrivée du coronavirus, l’usage du numérique dans le domaine médical a évolué de manière exponentielle. Cet usage n’est pas nouveau en France, il est beaucoup expérimenté dans le grand Est qui est souvent délaissé par les professionnels de santé au profit d’autres régions. Ainsi se créent les déserts médicaux. Une fois entré dans ce cercle vicieux, il est très compliqué d’en sortir. En effet, la charge de travail est extrême pour les médecins dans les zones isolées. Ainsi, le numérique à permis durant la crise sanitaire de poursuivre les parcours de santé. Ceux-ci ont pu être réalisés en téléconsultation tout en protégeant soignant, entourage et malade. Cette expérience permet de prendre conscience des enjeux de l’intelligence artificielle médicale. Elle est exportée et utilisée à travers le monde.
Des solutions ont été mises en places avec l’usage de l’intelligence artificielle médicale pour pallier aux problèmes propres aux différents pays.
Faisons un petit tour des continents afin d’en apprendre plus à ce sujet.
Aux États-Unis, l’intelligence artificielle médicale pour offrir des droits aux plus pauvres.
Aux USA, le système de santé ne répond aux besoins que très partiellement. C’est pourquoi des ingénieurs développent des solutions d’intelligence artificielle qui pourraient créer un nouveau paradigme de la santé aux États-Unis. Une coalition, l’AI3C a été mise en place afin de contribuer à l’amélioration du système de santé. Des institutions dans l’éducation, la santé et le numérique se sont unies dans le but d’améliorer les conditions de la population. Les objectifs sont de faire passer à la technologie de pointe le système médical tout en formant les data scientist de la santé de demain. L’idée étant de garantir une plus grande justice médicale. Avec cette union, l’objectif est de remettre en forme un peuple usé par le système de santé. Pour sa masse de travail chez les spécialistes de santé et l’absence d’équité chez les patients.
Des petits pas vers l’égalité.
Comme nous le savons, les pratiques liées à la santé aux États-Unis sont assez paradoxales. En effet, la plus grande puissance mondiale ne bénéficie pas de protection sociale universelle. Ainsi, de nombreux américains sont trop riche pour obtenir des aides mais trop pauvres pour s’offrir des assurances privées. Un certain pan de la population doit donc renoncer à sa santé. La coalition en est encore au tout début, c’est Microsoft, membre de l’AI3C qui, par communiqué de presse à annoncé la nouvelle. Ainsi, en assurant des avancées conséquentes sur le domaine de l’intelligence artificielle médicale, l’objectif est de pallier au manque évident de moyens mis en place pour la santé des américains.
We’re excited to share @Microsoft has launched the Artificial Intelligence Industry Innovation Coalition (AI3C) to expand the use of #AI in #Healthcare. 🏥
Learn more about the organizations involved and the board’s work to create AI solutions for positive societal outcomes👇
— Microsoft Industry Solutions (@MSFTSolutions) February 1, 2022
En Afrique, les habitants de zones à risque soignés à l’aide d’intelligences artificielles.
L’Afrique travaille en collaboration avec de nombreuses industries ainsi que les Nations Unies afin d’établir des méthodes de télé-soins intelligentes. L’objectif y est de changer le paysage médical. Le Mali est déjà porteur d’un projet concluant en lien avec la e-santé. Ce sont Mountaga Keïta ou encore Cheick Oumar Bagayoko qui ont œuvré à mettre en place différents systèmes assistés par l’intelligence artificielle de santé. Ainsi, il y a des bornes de télémédecine jusque dans les zones à risque. Ces bornes sont composées de capteurs, caméra thermiques, tensiomètres, permettant de soigner les personnes. L’idée est ici de combler le manque de médecins et d’acteurs de la santé. Mais aussi de respecter le droit des gens d’accéder aux soins quelque soit leur zone d’habitat.
Selon un rapport de l’OMS, le territoire africain compte 2 médecins pour 10 000 habitants. Ces chiffres sont 16 fois inférieur que ceux recueillis en Europe. Un investissement important a été mené afin de garantir l’usage de téléconsultation, notamment à Bouaké, Côte d’Ivoire. Là-bas, les sept cardiologues de l’hôpital sont chargés de mener à bien des téléconsultations assistées par intelligence artificielle.
En Chine, les zones rurales sont soignées par des Intelligences artificielles.
Le territoire très étendu de la Chine abrite des déserts médicaux. Le pays qui forme un grand nombre de médecins, ne parvient pas à les maintenir dans le domaine public. Les salaires très faibles et les déserts médicaux sont fuis par les professionnels de santé. Ainsi, de nombreuses organisations ont investi dans les sites de e-santé. Les personnes vivant dans les déserts médicaux peuvent ainsi accéder aux soins sans se déplacer. Les patients se font analyser et perçoivent des traitements suggérés par les intelligences artificielles. Leurs bases de données sont capable d’analyser plusieurs milliers de maladies et symptômes. Si cela a pu évoluer si rapidement, c’est notamment dû à la pénurie de droit dans la question de protection des données. Ainsi, la problématique est soulevée dans le pays ,où l’on se demande à quel prix ces personnes accèdent aux soins.
En Europe, c’est la protection des données qui précède le progrès.
Ainsi, nous pouvons observer qu’il est nécessaire d’assurer une pratique éthique pour certifier une réelle sécurité. L’intelligence artificielle médicale à travers le monde est à différents stades de développement. Voir de grandes entreprises miser dessus, c’est également être assuré de son fonctionnement.